Céréales Soutenues par les conditions de semis aux États-Unis
Les prix du blé et du maïs étaient toujours soutenus par la situation difficile des fermiers américains, touchés par des retards hors normes de semis en raison des intempéries qui s’abattent encore sur les principales zones de production.
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Au week-end dernier, seulement 58 % des maïs étaient semés contre 49 % la semaine précédente, et 90 % à date sur la moyenne de ces cinq dernières années, soulignait ainsi le cabinet Agritel, évoquant des retards de semis « historiques ». Cette situation contraste évidemment avec ce qui se passe sur le continent européen, et notamment dans la région de la mer Noire, où l’état des cultures et la future récolte sont à ce jour jugés comme très prometteurs », rappelait Agritel.
Les cours correspondant à des marchandises de l’ancienne récolte ne progressaient d’ailleurs pas, compte tenu de la situation en Europe, contrairement à ce qui se passe à la Bourse de Chicago.
La Commission européenne a d’ailleurs révisé à la hausse son estimation de production de blé tendre, pour la campagne à venir, à 143,8 millions de tonnes (Mt), contre 141,3 Mt estimés le mois dernier, et seulement 128,6 Mt l’an passé. Pour la France, la Commission affiche une estimation de production de 37,9 millions de tonnes, à comparer à 34 millions l’an passé.
Le gouvernement marocain a par ailleurs annoncé la remise en place des droits de douane à 135 % pour les importations de blé tendre dès le premier juin. Ils avaient été suspendus en novembre dernier pour garantir une stabilité des prix sur le marché intérieur.
À la clôture sur Euronext, la tonne de blé tendre perdait 0,50 euro sur l’échéance de septembre, à 184,25 euros, et 0,75 euro sur celle de décembre, à 187 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, gagnait 1,50 euro sur l’échéance d’août, à 173,25 euros, et 75 centimes d’euro sur l’échéance de novembre, à 175,75 euros.
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